Texte/vidéo
On recommence à
parler l'Intelligence Collective, et on se demande quelle est la
place de l'Intelligence Artificielle.
Elle pénètre
l'Intelligence Collective par une sorte de chiffrage,
prosaïquement nommé : Désir. Il est effectivement possible de formuler algorithmiquement le désir.
C'est la
cybernétique qui a commencé à mettre l'accent sur le feed-back
- c'est à dire ce qui s'auto-régule. La psychologie ajoute une
réflexion à cette auto-régulation à quoi la psychanalyse
ajoute le niveau du désir.
Ce circuit
neuronal découle d'une stricte logique de l'informatique binaire
en cybernétique déduisant qu'une machine pense si nous pensons.
C'est ce
Graphe du Désir qui est schématisé dans la pénétration de
l'IC par l'IA. Mais quel est l'enjeu de cet appareillage de la
société ? Ni plus ni moins de savoir si l'écosystème est
animé par un psychisme.
Dans le temps on
lui avait donné le nom de Noüs. Puis nous avons renié
l'attribution d'une âme à la planète. Nous l'avons réservée
sous la forme du psychisme à l'être humain. Mais avec l'IA, le
psychisme risque de faire retour dans la collectivité, ou bien
devenir définitivement obsolète, à moins que l 'IA s'y
substitue - le matérialisme pourrait alors s'étendre jusqu'à
l'imagination.
Cette courte vue
ferait bien les affaires de la propagande et des manipulations
d'idées ; mais pour ne pas oublier qu'au contraire l'Intelligence
Collective a progressé d'un niveau, il vaut mieux relever le fait
d'un nom nouveau. En l'attente d'un choix définitif, le terme de
VALIS employé par l'écrivain Philip K.Dick est des plus
opportuns. On pourra aussi dire, Zébra, Ubik ou Apso. Quoiqu'il
en soit, retenons le fait que la communauté désire. C'est le
résultat de l'appareillage. C'est un fait dont on doute peu si on
le suit, de la Cybernétique à la Psychanalyse. |